sexta-feira, 23 de outubro de 2009

Revista Activa, Rui Vasco













Merche Romero a posé pour l'édition de novembre du magazine Activa entre les avions de la base aérienne de Sintra. Et elle nous a tout raconté sur sa vie, ses amours et ses projets. Voici l'interview en son intégralité.

Tu aimes voyager?
-J'adore ! J'ai l'âme d'une voyageuse. Je ne défais jamais ma valise. Connaître encore plus de culture et s'enrichir ainsi avec des gens. Voyager m'a appris à travailler avec tout types de personnes et m'a fait remarquer qu'il y a des gens beaucoup plus pauvres mais beaucoup plus heureux.

Quand est-ce que tu te sens plus espagnol?
- Quand je suis en Espagne. Je vais à Barcelone chaque fois que je le peux. J'ai toute ma famille là-bas mise à part ma mère et mes 2 frères. Je suis une aventurière et personne ne sait ce qui pourra m'arriver mais ma vie a été construite ici, je vis ici depuis 7 ans. Mais je ne me considère ni espagnol ni portuguaise, je me vois comme une citoyenne du monde.

Comment était ton enfance?
-J'ai passé mon adolescence près de Ribatejo, dans une vila de Marmeleira. C'était une petite ville, chacun se connaissait et tous les gens étaient proches entres eux. Je faisais de la bicyclette, de la vendange et pleins d'autres choses qui me rapprochait des gens.

Tu es très lié avec tes frères?

-Beaucoup ! Nous sommes 5 frères et soeurs mais j'ai été crée avec 2 : Oscar et Santiago ! Aujourd'hui, je vis dans la même rue que Oscar. Il est parti d'Espagne quand j'avais 15 ans et c'était comme si on m'enlevait une bouchée. Nous avons été séparé pendant 4 ans mais quand il rentrait nous étions encore plus proches. Nous avons fait attention de ne jamais être contre l'un des nôtres, jamais de disputes ni de tirage de cheveux.

Dans quel language, tu leur parles?

- En Castillan !

Il y a déjà eu un petit-ami que tes frères n'ont pas aimé?

-Oui , je suis déjà sorti avec quelqu'un que mes frères n'aimaient pas et etonnement, ils avaient toujours raison ! Oscar ne fait jamais une erreur. Les personnes qui m'aiment doivent aimer les miens sinon c'est que quelque chose n'est pas bien. Maintenant, avec mon amoureux, nous avons une relation très unie, c'est comme si il faisait partit de la famille.

Pour te conquérir, que doit-on faire?

- Je suis une personne facile à conquérir, c'est bien ça le problême ! Parce que je souffre aussi facilement. Mai celui qui veut me conquérir doit être surtout joyeux et vrai. Un bon rire me conquit toujours !

Tu as commencé par être hotesse de l'air, c'est vrai?

- J'ai pris des cours de tourisme et quand j'ai fini les cours, j'ai voulu commencer à travailler très tôt pour aider à la maison. Nous sommes là grâce à ma mère et nous avons dû faire notre vie rapidement. Mais j'avais la chance de ne jamais avoir besoin de travail. Quand j'ai commencé le programme d'études à 19 ans pour Portugalia, ils m'ont appellés ! J'ai donc été hotesse de l'air pendant 5 ans, le début de mon indépendance ! Je n'ai pas travaillé comme les jeunes d'aujourd'hui pour bronzer ou dépenser l'argent la nuit. J'ai travaillé pour gagner mon indépendance !

Etre hotesse de l'air, vous a appris quoi?

- Chose immense : Me donner avec tout types de personnes et voyager avec abondance, ce qui m'a plu ! Entrer dans un avion ne m'a jamais effrayé. Je suis parti pour m'initier à la mode qui aussi permet de voyager mais aussi parce-que je voulais autre chose.

Comment se fait-il que la télévision soit apparu dans ta vie?

- Complètement par hasard. J'étais une relation publique dans la discotèque Mau-Mau à Porto et je connaissais un réalisateur de la RTPN qui m'a invité à aller à un programme sur les voyages pour parler de Ibiza. J'ai décidé d'essayer. J'ai passé un mois sur ce programme. Ca m'a donné de l'experience. Un jour, le téléphone de RTP m'a appellé. Quelqu'un avait suggéré mon nom pour un nouveau projet : Portugal No coraçao ! J'ai été si heureuse que j'ai fait tomber le téléphone. C'est comme ça que le programme a commencé. Tout est allé très vite...

T'es t-il déjà arrivé un désastre en direct?

- J'aime les directs. Je ne me suis jamais senti sans filets. Mais j'ai déjà fait une bourde en direct. Dans les studios, tout le monde avait remarqué et s'est délié de rire mais je ne me suis pas faite détruite. Pour commencer, parce qu'il a été patronner par une marque et qu'il n'a pas convenu au congès. Et depuis parce-que, comme je l'ai toujours dit : " Une femme ne quitte jamais le navire !"

Tu vas te consacré maintenant à le représentation?

- C'est une autre défi, une nouvelle espérience. Je suis toujours exposé à la télévision mais il y a quelque chose en plus qui m'attire qui est la transformation, de pouvoir incarner des personnages différents.

Quelle est le pire côté d'être une figure publique?
- De ne pas pouvoir quitter la maison débraillée ! (Rires) Les gens se concentrent sur nous et nous nous sentons en permanance observés/ Mais il m'est déjà arrivé, une fois, d'être au moral le plus bas, d'être sorti dans la rue et de revenir en allant beaucoup mieux. Parce-que les gens me racontaient des choses incroyablement sympathiques, avec toujours un mot d'amour. Puis au supermarché, jamais assez de parler de moi ! (rires) Beaucoup d'enfants viennent me dire qu'ils m'adorent. Ils ne savent pas à quel point c'est important pour moi.
Les hommes espagnols ou portuguais?
Je pense que l'homme espagnol devient charmant à ses 40 ans. A partir de 40 ans, les hommes sont beaucoup plus attractifs. Mais les portuguais prennent beaucoup plus soin d'eux, hommes ou femmes. Le pire, c'est quand ils se marient. Avez-vous bien remarquer combien il est rare de trouver un couple ou les deux ont bonne mine? Habituellement, se marier, c'est se négliger ! C'est incoryable ! Il semble qu'ils doivent pensé que comme la conquête est faite, ils n'ont plus besoin de faire plus aucun effort. Et après, je vois beaucoup de personnes qui se séparent et reviennent plus mignons ! Ils se mettent à aller au gymnase, prendre des dispositions pour perdre 10 kilos. Mais quand ils sont ensemble, ils ne le font pas ! Je pense que c'est un manque de respect pour l'autre.
Tu demandes l'opinion à ton petit-ami sur ce que tu portes?
Je demande ! Je ne quitte pas la maison sans demande à mon petit-ami : Suis-je belle? J'ai toujours eu des frères pour me donner un avis sur ce que je porte, je suis habitué à la critique. Mais ils me font aussi d'immenses éloges, j'avoue ! Mais il y a bien sûr, les hommes de bon goût et ceux qui n'en ont rien à faire. Mon amoureux est exigeant et fait attention au moindre détail. J'aime qu'un homme fasse attention à lui et s'habille bien. Je n'aime pas les hommes qui n'ont pas le fil d'un cheveu à sa place. J'aime les hommes qui s'arrangent.
Est-tu romantique?
Je suis, et j'ai une immense peine quand je vois que le romantisme soit perdu chez les jeunes. Maintenant, tout se fait très vite et je pense qu'il est nécessaire de passer par la phase de conquête : L'échange de regards, traîné l'aile ( expression portuguaise qui veut dire flatter l'autre, le charmer). Si nous passons cette étape, nous avons perdu la meilleure phase d'une histoire d'amour.
Comment tu maintiens la forme?
Je fais beaucoup d'exercices. Je fais cardio, RPM, pump... Maintenant, au Brésil, je me suis permise de faire du surf. Je suis pleine de points noirs. Comme je fait du sport depuis toute petite, ma mère était nageuse, petite, j'ai passé pratiquement toute mon enfance à l'intérieur d'une piscine. Ma mère a toujours été très rigide et donc, petite, je faisais attention à ce que je mangeais. J'adore la paella et cuisiner portuguais. Je suis terriblement gourmande. Je n'arrête pas de manger du bon chocolat.
Raconte nous l'histoire des tatouages...
J'en ai d'immenses. La première fois ce fut à 18 ans, représentant une étoile de mer qui selon la mythologie japonaise n'a rien contre le courant et se transforme en dragon. Ma mère n'étais pas très heureuse de ce tatouage puis ,avec le temps, elle a accepté et j'ai même réussi à la convaincre d'en faire un : 3 étoiles représentant moi et mes frères.
Tu es la soeur du milieu?
Oui. Ma mère a eu trois jumeaux entre moi et Oscar. Ils sont nès après 6 mois mais 4 heures plus tard, ils sont morts. Je pense que c'est aussi pour eux que nous avons choisi ce tatouage représentant 3 étoiles.
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Merche Romero posou para a edição de Novembro da revista ACTIVA entre os aviões da base aérea de Sintra. E contou-nos tudo sobre a sua vida, os seus amores e os seus projectos. Aqui fica a entrevista completa com Merche Romero.

Gosta de viajar?

Adoro, tenho alma de viajante. Nunca desfaço uma mala. Conhecer outras culturas é ficarmos mais ricos como seres humanos, se nunca saímos do mesmo sítio ficamos pequeninos e tacanhos. Viajar ensinou-me a lidar com todo o tipo de pessoas, e a perceber que há povos muito mais pobres mas muito mais felizes.

Quando é que se sente mais espanhola?

Quando estou em Espanha. Vou a Barcelona sempre que posso. Tenho lá a minha família toda, só tenho cá a minha mãe e os meus irmãos. Sou aventureira e nunca sei o que é que pode acontecer, mas a minha vida foi construída cá, vivo cá desde os 7. Todos temos as nossas raízes, mas não me considero espanhola nem portuguesa, vejo-me como uma cidadã do mundo.

Como foi a sua infância?

Passei a minha adolescência perto do Ribatejo, na vila da Marmeleira. Era um meio pequeno, toda a gente se conhecia, e todas as pessoas eram próximas.. Andava de bicicleta, fazia a vindima, e tudo isso me fez lidar com as pessoas de outra maneira.

É muito ligada aos seus irmãos...

Muito! Somos cinco irmãos mas fui criada com dois, o Óscar e o Santiago. Ainda hoje moro na mesma rua do Oscar. Ele foi para Espanha quando eu tinha 15, e foi como se me tirassem um bocado. Ficámos separados 4 anos, e quando ele voltou ainda ficámos mais ligados. Tomávamos conta uns dos outros, nunca fomos irmãos de discussões nem de puxar cabelos.

Em que ligua fala com eles?

Em castelhano.

Já teve algum namorado do qual os seus irmãos não gostassem?

Sim, já tive namorados dos quais os meus irmãos não gostavam, e curiosamente tinham sempre razão. O Oscar nunca se engana. Ai dos meus namorados não gostem dos meus irmãos. As pessoas que gostam de mim têm de gostar dos meus, e quando isso não acontece é porque há alguma coisa que não está bem. Agora com o meu namorado, temos uma relação muito coesa, é como se ele fosse da minha família.

Quem a quiser conquistar, o que é que deve fazer?

Sou uma pessoa fácil de conquistar, e esse é que é o problema, porque também me magoo facilmente. Mas quem me quiser conquistar tem de ser acima de tudo verdadeiro e alegre. Uma boa gargalhada conquista-me sempre.

Começou por ser hospedeira, certo?

Fiz o curso de turismo, e quando acabei o curso, quis começar logo a trabalhar para ajudar em casa. Fomos criados pela minha mãe e desde cedo percebemos que nos tinhamos de fazer à vida rápido. Mas tive sorte porque nunca me faltou trabalho. Quando mandei o curriculum para a Portugália aos 19 anos, chamaram-me. Fui hospedeira durante 5 anos, o início da minha independência. Eu não trabalhava como os jovens de hoje, para curtir e gastar na noite. Ganhava para ser independente.

O que é que ser hospedeira lhe ensinou?

Imensa coisa: a dar-me com todo o tipo de pessoas e a viajar bastante, o que me agradava. Entrar num avião nunca me assustou. Saí porque já não conseguia conciliar com os trabalhos de moda que também fazia na altura, e porque queria fazer outras coisas.

Como é que a televisão aparece na sua vida?

Completamente por acaso. Eu era relações públicas no Mau-Mau, uma discoteca no Porto, e conheço um realizador da RTPN, que me convida a ir a um programa sobre viagens falar sobre Ibiza. Fui e senti imenso à-vontade a falar. Passado um mês convidaram-me para fazer um programa na RTPN. Resolvi experimentar. Um dia, toca-me o telefone da RTP. Alguém tinha sugerido o meu nome para um projecto novo, o ‘Portugal no Coração'. Fiquei tão enervada que deixei cair o telefone. E assim começámos o programa. Foi tudo muito rápido.

Já lhe aconteceu algum ‘desastre' em directo?

Gosto de directos, nunca me senti sem rede. Mas já parti um salto em directo. No estúdio toda a gente percebeu e desatou à gargalhada, mas eu não me desmanchei. Para começar porque era patrocinada por uma marca, e não convinha sair do sério. E depois porque, como eu costumo dizer, ‘uma mulher nunca sai do salto'.

Vai-se dedicar agora à representação...

É outro desafio, outra experiência nova. Tem a mesma exposição de televisão mas tem algo que me atrai que é a transformação, o poder de encarnar personagens diferentes.

Qual é a pior parte de se ser figura pública?

Não poder sair de casa despenteada (risos). As pessoas olham muito para nós, e sentimo-nos permamentemente observados. Mas já me aconteceu, por outro lado, sentir-me em baixo, sair à rua e voltar a sentir-me muito melhor. Porque as pessoas dizem-me coisas incrivelmente simpáticas, têm sempre uma palavra carinhosa. Então no supermercado, fartam-se de falar comigo (risos). Há muitas crianças que me vêm dizer que me adoram. Nem elas sabem o quanto isso é importante para mim.

Homens espanhóis ou portugueses?

Acho que o homem espanhol se torna charmoso depois dos 40. A partir dos 40, os homens ficam muito mais atraentes: ganham aquelas brancas, descem um tom de voz, ficam irresistíveis. Mas os portugueses já se cuidam muito melhor, homens e mulheres. O pior é quando se casam. Já reparou como é raro encontrar um casal em que ambos tenham bom aspecto? Geralmente casam-se e desleixam-se, eles e elas. È incrível, parece que acham que, como a conquista está feita, já não é preciso fazer mais esforço! E depois, vejo imensas pessoas que se separam e voltam a ficar mais giras! Começam a ir ao ginásio, arranjam-se, perdem 10 quilos. Mas quando estão juntos, não o fazem! Acho isto uma falta de respeito em relação ao outro.

Pede opinião ao seu namorado sobre o que veste?

Peço. Não saio de casa sem perguntar ao meu namorado: estou bonita? Como sempre tive irmãos homens a dar-me opinião, estou habituada a ouvir críticas. Mas também me elogiam imenso, confesso! Mas claro que há homens de bom gosto e homens que não ligam nenhuma. O meu namorado é exigente, liga imenso aos pormenores. Gosto de um homem que se cuide e se vista bem. Também não gosto daqueles que não têm um fio de cabelo fora do lugar, mas gosto de homens que se arranjem.

É uma romântica?

Sou, e tenho imensa pena que o romantismo se esteja a perder entre os mais novos. Agora é tudo muito rápido, e eu acho que faz falta aquela fase da conquista, a troca de olhares, o arrastar a asa. Se saltamos isso, perdemos a melhor fase de uma história de amor.

Como é que mantém a forma?

Faço muito exercício. Faço cardio, RPM, pump. Agora no Brasil aventurei-me a fazer surfe. Estou cheia de nódoas negras. Como fiz desporto desde criança - a minha mãe foi nadadora e passou-nos isso desde pequenos, praticamente crescemos dentro de uma piscina - sempre fui muito ‘rija', e não tenho assim muito cuidado com o que como. Adoro paella e cozido à portuguesa. Sou horrivelmente gulosa, embora já tenha sido mais. Não deixo de comer um bom chocolate.

Conte-nos a história das suas tatuagens...

Tenho imensas. A primeira fiz com 18 anos, representa uma estrela do mar, depois acrescentei uma carpa, que segundo a mitologia japonesa nada contra a corrente e se transforma em dragão. A minha mãe não achou graça nenhuma quando fiz a primeira, mas depois habituou-se, e até a convenci a fazer uma tatuagem ela própria: fez três estrelas no pá, representando-me a mim e os meus irmãos.

É a irmã do meio?

Sim. A minha mãe ainda teve três gémeas entre mim e o Óscar. Nasceram de 6 meses, viveram 4 horas e morreram. Acho que foi também a pensar nelas que escolhemos o desenho das três estrelas.




Photo : Rui Vasco

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